L’autosurveillance glycémique (ASG), en constituant le “symptôme manquant” chez le diabétique, est un outil précieux d’éducation .
Les techniques actuels d’autosurveillance permettent d’obtenir des appareils de plus en plus performants (norme iso 2013).
Néanmoins, il est indispensable que la technique d’autosurveillance soit réalisée selon des règles strictes.
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Chez qui et quand doit-on faire une glycémie capillaire (GC) ?
Chez le patient insulino traité:
• afin d’adapter la dose d’insuline et d’atteindre les objectifs de normoglycémie (au minimum à jeun avant chaque injection et en post prandiale afin d’adapter la dose d’analogue rapide).
• afin de dépister et de prévenir les hypoglycémies (en cas d’exercice physique, hypoglycémie non ressentie ...)
• afin de prévenir les hyperglycémies sévères et la céto-acidose (fréquence de l’autosurveillance augmentée si maladie intercurrente, prescription de corticoïdes, vomissements, diarrhée, chirurgie...)
Chez le patient sous antidiabétiques oraux:
• afin de le sensibiliser à l’intérêt de la diététique et d’un exercice physique
• afin de déterminer la posologie d’un sulfamide ou d’un glinide en début ou lors d’un changement de doses (à jeun , en postprandiale ou vers 17h en alternant les horaires sur la semaine)
• en cas de maladie intercurrente ou de prescription d’un médicament diabétogène (corticoides ...), chirurgie la fréquence de l’autosurveillance doit être augmentée
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Technique d’autosurveillance